#1 Meta prévoit de baisser le prix de l’abonnement sans publicité
Meta, la société mère de Facebook et Instagram, est sous les feux des critiques en raison de sa formule « Pay or okay » pour accéder à un service sans publicité. Cette approche, qui implique soit de payer un abonnement mensuel, soit de consentir au suivi publicitaire, a suscité des préoccupations quant au respect de la vie privée des utilisateurs. Face à la pression des associations de défense des données personnelles et des représentants élus, Meta a annoncé son intention de réduire le prix de son abonnement sans publicité, initialement proposé à 9,99 € par mois en Europe, à 5,99 € par mois.
Cependant, cette concession n’a pas suffi à apaiser les critiques. L’association NOYB (None Of Your Business) a souligné que le problème ne réside pas uniquement dans le prix, mais dans le principe même de l’approche « Pay or okay ». Selon NOYB, cette méthode vise à inciter les utilisateurs à accepter le suivi publicitaire, même si ce n’est pas leur choix authentique et libre. Max Schrems, dirigeant de NOYB, a cité une étude démontrant qu’un abonnement à un prix aussi bas que 1,99 € pourrait conduire à un consentement de près de 100 %, alors que le consentement réel au suivi publicitaire est beaucoup plus faible, entre 3 et 10 %. Cette disparité suggère que le consentement n’est pas donné de manière véritablement volontaire, ce qui contrevient aux exigences du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
L’initiative de Meta pour réduire le prix de son abonnement sans publicité semble donc être perçue comme une tentative de contourner les réglementations européennes sur la protection des données plutôt qu’une véritable concession pour améliorer la vie privée des utilisateurs. Malgré la baisse de prix proposée, les défenseurs de la confidentialité en ligne continuent de critiquer l’approche de Meta, arguant qu’elle ne résout pas le problème fondamental lié à la coercition du consentement.
Cette controverse met en lumière les tensions persistantes entre les géants de la technologie et les autorités de régulation ainsi que les défenseurs de la vie privée. Alors que les entreprises comme Meta cherchent à maximiser leurs revenus publicitaires tout en offrant des options pour les utilisateurs souhaitant éviter la publicité, les régulateurs et les défenseurs de la vie privée insistent sur l’importance du consentement authentique et libre des utilisateurs. Cette affaire souligne également la nécessité d’une réglementation plus stricte pour garantir la protection des données personnelles des utilisateurs dans un paysage numérique en constante évolution.
Pour Meta, trouver un équilibre entre la rentabilité de ses services et le respect de la vie privée des utilisateurs représente un défi majeur. Alors que l’entreprise tente de répondre aux critiques en ajustant ses politiques tarifaires, il est clair que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour regagner la confiance des utilisateurs et des régulateurs. En fin de compte, le débat sur la protection des données et le consentement en ligne reste au cœur des préoccupations de la société moderne, et les entreprises comme Meta doivent trouver des solutions éthiques et transparentes pour naviguer dans ce paysage complexe.
#2 YouTube oblige les créateurs à préciser qu’un contenu est généré par IA
YouTube prend des mesures pour faire face à la prolifération croissante de contenus générés ou modifiés par intelligence artificielle (IA) sur sa plateforme. Dans une initiative visant à accroître la transparence et à protéger les spectateurs contre les vidéos trompeuses, YouTube met en œuvre de nouvelles règles exigeant que les créateurs divulguent si un contenu réaliste a été créé ou modifié par IA.
Cette décision fait suite à une annonce de YouTube en novembre 2023, où la plateforme a déclaré son intention d’interdire tout contenu modifié ou retouché par des moyens techniques dans le but de tromper les utilisateurs. Alors que les outils d’IA sont devenus largement accessibles, YouTube estime qu’il est crucial d’informer les spectateurs lorsqu’un contenu réaliste a été altéré par des moyens technologiques.
Concrètement, les créateurs devront désormais préciser dans la description détaillée de leurs vidéos si celles-ci ont été créées ou modifiées à l’aide de médias modifiés ou synthétiques, y compris l’IA générative. De plus, pour les vidéos abordant des sujets sensibles tels que la santé, l’actualité ou les élections, un libellé plus visible sera affiché directement sur la vidéo elle-même.
Cette nouvelle politique s’applique uniquement aux contenus qualifiés de « réalistes » par YouTube. Il s’agit notamment des vidéos qui utilisent l’image d’une personne réelle modifiée numériquement, des altérations d’images d’événements ou de lieux réels, ou des scènes générées de manière réaliste mais fictives. Les créateurs devront répondre par oui ou non à des questions spécifiques pour déterminer si leur contenu nécessite une divulgation.
Il est important de noter que YouTube ne demande pas aux créateurs de divulguer l’utilisation de l’IA générative à des fins de productivité, telles que la génération de scripts ou de sous-titres automatiques. De plus, la nouvelle réglementation exclut les contenus clairement irréalistes et les actions d’édition assistées par IA telles que l’utilisation de filtres et d’effets visuels.
En cas de non-divulgation de la part des créateurs, YouTube se réserve le droit d’ajouter automatiquement des étiquettes aux vidéos concernées et de prendre des mesures contre les auteurs. La plateforme travaille également sur une mise à jour du processus de confidentialité pour permettre la suppression des contenus trompeurs générés ou modifiés par IA.
Cette initiative de YouTube témoigne de sa volonté de jouer la carte de la transparence et de protéger les utilisateurs contre les contenus manipulés ou trompeurs. En encourageant la divulgation et en renforçant les mesures de contrôle, YouTube vise à maintenir un environnement de visionnage sûr et authentique pour ses spectateurs.
#3 LinkedIn évolue en ce début d’année 2024
LinkedIn a récemment introduit plusieurs nouveautés et changements sur sa plateforme en 2024, visant à améliorer l’expérience des utilisateurs et à offrir de nouvelles opportunités pour les entreprises et les créateurs de contenu.
Tout d’abord, LinkedIn a lancé la messagerie d’entreprise, permettant aux pages d’entreprises de communiquer directement avec les utilisateurs. Cette fonctionnalité vise à faciliter les interactions entre les entreprises et les utilisateurs intéressés par leurs services ou opportunités.
Ensuite, LinkedIn a introduit un nouveau badge appelé Community Top Voice, attribué aux contributeurs remarquables qui partagent leur expertise à travers des contributions à des articles collaboratifs. Ce badge vise à reconnaître et mettre en valeur les contributions de qualité sur la plateforme.
LinkedIn a également apporté des changements à son algorithme, mettant davantage l’accent sur la valorisation des publications sur le long terme. Cette modification vise à encourager les créateurs à produire du contenu plus approfondi et à favoriser une meilleure visibilité pour ces publications au fil du temps.
Parallèlement, LinkedIn a annoncé la fin du mode créateur, mais assure que toutes les fonctionnalités associées seront disponibles pour tous les membres dans les prochains mois. Cette décision vise à uniformiser l’accès aux outils de création sur la plateforme.
En outre, LinkedIn a étendu la possibilité de sponsoring pour les marques avec son programme Thought Leader Ads, permettant aux marques de sponsoriser les publications de leaders d’opinion, qu’ils soient employés de l’entreprise, clients ou experts du secteur. Cette extension offre aux marques une nouvelle façon d’atteindre leur public cible avec des informations pertinentes.
Enfin, LinkedIn prépare une nouvelle expérience de jeu sur sa plateforme, permettant aux utilisateurs de se mesurer à leurs collègues et aux entreprises d’être classées en fonction des scores obtenus. Bien que la date de lancement de cette fonctionnalité ne soit pas encore définie, elle représente une nouvelle opportunité d’engagement et d’interaction sur la plateforme.
Ces nouveautés et changements témoignent de l’engagement de LinkedIn à améliorer continuellement son offre de services et à offrir de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux besoins changeants de sa communauté d’utilisateurs et des entreprises.
#4 Instagram introduit un mini-jeu secret dans les messages privés
Instagram, la plateforme de médias sociaux appréciée pour son partage de moments de vie et de découvertes, réserve une agréable surprise à ses utilisateurs : un mini-jeu ludique dissimulé directement dans les messages directs (DMs).
Ce jeu, qui transforme des emojis en personnages jouables, offre une distraction bienvenue pendant les attentes angoissantes des réponses de nos interlocuteurs, notamment de notre « crush ».
Pour accéder à ce jeu caché, la démarche est étonnamment simple : il suffit d’ouvrir une conversation et d’envoyer n’importe quel emoji. Ensuite, il vous suffit de toucher l’icône de l’emoji envoyé, et l’écran se transforme alors en interface de jeu, prêt à offrir une expérience ludique.
Inspiré du classique des jeux vidéo, Pong, ce mini-jeu dans les DMs d’Instagram vous met au défi de déplacer une palette en bas de l’écran avec votre doigt, dans le but de maintenir votre emoji en mouvement constant. À mesure que le jeu progresse, la vitesse de déplacement de l’emoji s’intensifie, testant ainsi vos réflexes dans une partie de plus en plus dynamique et stimulante.
Il convient de souligner que cette fonctionnalité n’est pas encore accessible à tous les utilisateurs. Instagram semble la tester auprès d’un groupe restreint avant un déploiement plus large. Si vous ne parvenez pas à lancer le jeu après avoir touché votre emoji, ne vous inquiétez pas : un peu de patience et de persévérance, ainsi que l’essai avec différents emojis, pourraient finalement déclencher le jeu.
En conclusion, ce mini-jeu secret témoigne de la volonté d’Instagram d’enrichir l’expérience utilisateur en la rendant encore plus engageante et amusante. En intégrant cette surprise ludique directement dans les DMs, Instagram ajoute une touche de divertissement inattendue à la communication entre amis. Restez attentif à vos messages directs sur Instagram, car ce jeu pourrait bien être la prochaine surprise que vous découvrirez en chattant sur la plateforme.
#5 Disney présente un petit robot piloté par l’IA
Lors de la GPU Technology Conference (GTC), Nvidia a affirmé sa position de pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée à la robotique. Lors de cet événement, le patron et co-fondateur de l’entreprise, Jen-Hsun Huang, a présenté les avancées de la société dans ce domaine, accompagné sur scène de nombreux robots humanoïdes. Ces robots étaient là pour démontrer l’implémentation de l’intelligence artificielle générative, capable de réaliser des tâches quotidiennes et d’interagir avec les humains.
Parmi ces robots, le petit BD-X a particulièrement attiré l’attention. Conçu en partenariat avec Disney, ce droïde a volé la vedette en reprenant le design emblématique des droïdes de la saga Star Wars. Nvidia a présenté son approche tout-en-un avec le Projet GROOT, utilisant ses propres puces, les Nvidia Thor et Jetson, en conjonction avec la plateforme Isaac, offrant ainsi des solutions intégrées pour l’intelligence artificielle. De plus, la société a dévoilé Manipulator, une série de mouvements prédéfinis, et Perceptor, facilitant la prise en charge de différents capteurs.
Malgré son design volontairement robotique, BD-X était capable d’interactions avancées avec Jen-Hsun Huang et de mouvements expressifs. Bien que Disney n’ait pas révélé ses plans pour ce robot, ses avancées antérieures dans ce domaine ont permis d’améliorer l’adaptation des droïdes aux productions de Lucasfilm, notamment celles de Star Wars.
Dans la dernière trilogie cinématographique de Star Wars, le célèbre droïde BB-8 était capable de réagir à certaines répliques, bien qu’il nécessitait encore la présence d’un humain pour contrôler ses déplacements.
Nvidia, souvent associé aux puissantes cartes graphiques appréciées des joueurs, est aujourd’hui au centre de l’attention en raison de la valeur historique de son cours en bourse. Son expertise dans le domaine de l’intelligence artificielle, où il est presque en situation de monopole pour fournir les meilleures puces pour le traitement des modèles de langage, le place au même niveau que des géants tels que Meta, Microsoft et Google.
L’engagement de Nvidia dans la robotique et l’intelligence artificielle marque une étape importante dans l’évolution de cette technologie et ouvre la voie à de nombreuses applications potentielles dans divers domaines, de la fabrication aux soins de santé en passant par les divertissements et bien d’autres encore.